STEM contre STEAM, pourquoi l’approche STEM doit-elle intégrer l’art ?
This article is part one of five from our 2020 STEAM series. To read part two, look out for notifications on our social channels and subscribe to Writing the Future so you wont miss a post.
Que signifie STEAM ?
Science, technologie, ingénierie, arts et mathématiques.
Attendez. Il y a quelque chose qui cloche. Les arts ???
STEAM as a movement is only around 15 years old. But the concept behind it? As old as the hills. Or at the very least, as old as Da Vinci’s Vitruvian Man. So what does STEAM stand for? For the uninitiated, or for the STEM purist, the Arts may seem like an illogical or unacceptable addition to the otherwise sensible grouping of Science, Technology, Engineering, and Mathematics. But the point of STEAM is not to say “the Arts and the Sciences are two peas from the same pod.” Rather, the idea and its acronym came about to suggest that teaching the sciences in a way that integrates the arts is more beneficial to students and the general public, and thus, more beneficial to the STEM fields themselves.
Aujourd’hui, la tendance est aux individus déjà acquis à cette idée qui se saisissent de la question en se servant des médias sociaux comme d’une plateforme. Ils ont pris la responsabilité personnelle de partager et de diffuser leur amour des sciences en rendant les disciplines STEM plus accessibles, plus attrayantes et plus passionnantes pour la prochaine génération. Et nombre d’entre eux emploient un nouveau protocole (si l’on peut dire) pour y parvenir, en privilégiant la musique, la danse, le dessin, le maquillage, l’écriture créative, la conception visuelle, la performance, etc. pour faire passer le message.
Jusqu’à présent, les sciences se sont tenues à l’écart du public, dans un monde de blouses blanches, de savants et de craie. En revanche, les influenceurs sur les réseaux sociaux ont un impact social et culturel considérable, notamment auprès des jeunes générations. Ils conditionnent la façon dont les gens mangent, s’habillent, achètent du maquillage et adhèrent à des idéaux politiques. Cette nouvelle génération d’influenceurs scientifiques fait donc le lien entre le scientifique et le public, et détermine de manière positive la façon dont le public aborde des concepts complexes en rendant les sujets difficiles accessibles et amusants.
Logiquement, la communauté scientifique, entre autre, ne voit pas toujours d’un bon oeil le STEAM dans le débat STEM vs STEAM. Mais il est essentiel de veiller à ce que davantage de jeunes s’intéressent de plus près à l’approche STEM. Aujourd’hui, les influenceurs sont en première ligne et dansent véritablement la danse du STEAM sur TikTok. Leur influence remet en question la culture scientifique dans son essence même et façonne la manière dont la jeune génération appréhende la science. Cette nouvelle vague d’individus engagés dans la science montre comment l’approche STEAM fera partie intégrante de la lutte contre les inégalités qui éloignent les jeunes scientifiques de ce domaine, en changeant la façon dont la science est enseignée pour garantir un ensemble de compétences plus complètes favorisant la créativité.
STEM et STEAM dans l’éducation
Les STEM n’ont pas seulement un problème au niveau de l’engagement du public.
Comme l’a dit le célèbre mathématicien Edward Frenkel : « Et si, à l’école, vous aviez dû suivre un cours de dessin dans lequel on ne vous aurait appris uniquement à peindre une clôture ? Et si on ne vous avait jamais montré les peintures de Léonard de Vinci et de Picasso ? Est-ce que cela vous aurait permis d’apprécier l’art ? Auriez-vous eu envie d’en savoir plus ? J’en doute. Bien sûr, cela semble ridicule, mais c’est ainsi que les mathématiques sont enseignées. » Il est courant que les jeunes se voient imposer les matières STEM uniquement parce qu’elles leur permettront de mieux gagner leur vie à l’âge adulte. Cela a-t-il un écho chez les enfants de 12 ans ?
D’ici 2025, les États-Unis devraient compter à eux seuls 3,5 millions d’emplois STEM, dont 2 millions ne seront pas pourvus (source : The National Association of Manufacturing et Deloitte). La contribution au progrès technologique et scientifique est une composante essentielle de la compétitivité mondiale de tout pays, mais les STEM se prêtent depuis des années à un jeu de chaises musicales impossible à gagner, avec trop de chaises et pas assez de joueurs. Ce manque de candidats qualifiés est le symptôme d’un problème qui commence plusieurs années avant l’entrée des jeunes sur le marché du travail. Il commence à la maison et à l’école.
Certaines universités encouragent une approche STEAM de l’éducation comme moyen de remédier à ce manque, comme Stanford, qui encourage ses professeurs et ses étudiants à renforcer leurs relations harmonieuses avec l’art et la science. Mais lorsque les jeunes s’appêtent à s’inscrire à l’université, il est souvent trop tard. Les enfants doivent être impliqués et enthousiasmés par les sciences beaucoup plus tôt afin d’encourager davantage d’étudiants à s’engager dans une carrière dans les STEM (Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques).
La Corée du Sud a connu une baisse du nombre de candidats aux programmes STEM dans ses universités et a choisi de promouvoir l’approche STEAM dans son système éducatif afin de remédier à ce problème. Lors de l’analyse de l’intégration de l’approche STEAM par rapport à l’approche STEM dans l’enseignement scientifique de la région Asie-Pacifique, les étudiants des universités spécialisés dans les STEM ont été interrogés sur leur perception de la manière dont les cours suivis ont amélioré leurs compétences. Lors des entretiens, les étudiants ayant suivi des cours relevant du concept STEAM ont exprimé des perceptions nettement plus positives de leurs compétences, notamment une amélioration de la confiance en soi, du travail d’équipe, de la résolution des problèmes et des aspirations professionnelles.
L’intégration de l’art dans l’enseignement des matières STEM, rend ces dernières nettement plus accessibles et attrayantes pour un plus grand nombre de personnes. Par extension, l’intégration de l’art élargit la façon dont les sciences peuvent être enseignées et appliquées, et expose les étudiants à des idées et à des compétences « plus humaines » qui sont souvent exclues des cours de STEM. Il en résulte un plus grand nombre d’étudiants qui s’orientent vers les filières STEM, et des diplômés STEM qui disposent d’un ensemble de compétences plus diversifiées, et qui sont donc mieux préparés à des carrières dans le monde réel dans les voies qu’ils ont choisies.
The importance of the arts in teaching the sciences is summed up eloquently by James Wakefield, Professor of Integrative Cellular Biology at the University of Exeter. “I smile when people say ‘arts have no place in science’ or ‘it’s a completely different endeavor’ or whatever. No it’s not; it’s creativity. Creativity is exploration, exploration leads to ideas, and ideas lead to real solutions to real-world problems. Unless you have ideas, your science is dead.” For the past two years, Prof. Wakefield has been involved in an art-meets-science project with Exeter colleagues John Dupre and Gemma Anderson. The team published an article about their work in 2019: “Philosophy of Biology: Drawing and the dynamic nature of living systems” and are featured in episode 57 of the eLife podcast.
Célébrer les influenceurs.
Les autres segments de cette mini-série sont des discussions avec les célèbres influenceurs scientifiques de TikTok, Darrion Nguyen (@lab_shenanigans), Heather Masson-Forsythe (@heycurlytop) et Ricky Barrett (@rickyrick.phd). Chacun d’entre eux se trouve à un stade différent de sa carrière scientifique, avec une approche, un ensemble de compétences et un style de contenu qui lui sont propres. Chacun d’entre eux exploite diverses formes d’art pour toucher davantage de personnes et renforcer les liens. Ils font partie d’un mouvement qui rend la science attrayante, suscite la curiosité et le rire, et ouvre le dialogue entre étrangers. Ne manquez pas la première interview de la deuxième partie de cette série sur l’écriture de l’avenir.
Il existe également une liste toujours plus longue d’ingénieurs, d’informaticiens, de mathématiciens et de spécialistes de la communication scientifique qui prennent de l’ampleur sur des plateformes comme Twitter, Instagram, YouTube et TikTok. Voici quelques-uns des influencers qui ont suscité l’intérêt de Twist Bioscience. N’hésitez pas à faire leur connaissance ; beaucoup gardent le même nom d’utilisateur sur toutes les plateformes :
- Kyne Santos (@OnlineKyne) enseigne les statistiques et les mathématiques à l’aide de scénarios du monde réel à plus de 780 000 adeptes sur TikTok seulement, en travesti et maquillé (et était un candidat à l’émission Canada’s Drag Race cette année).
- Samantha Yammine, PhD (@science.sam) est neuroscientifique et populaire sur Instagram pour rendre la science accessible. Elle a récemment publié un article dans Nature sur la façon de se servir des médias sociaux pour diffuser les connaissances scientifiques sur le SARS-CoV-2.
- Forrest Mayer (@renegadescienceteacher) est enseignant en sciences et conférencier spécialiste de la motivation qui s’efforce d’inspirer la curiosité des individus pour de multiples branches de la science.
- Jessica Luke (@mrslukeslab) est enseignante d’école primaire connue pour ses expériences scientifiques à domicile, souvent inspirées des suggestions de ses plus de 570 000 adeptes sur TikTok.
- Hank Green (@hankgreen1) est auteur et spécialiste de la communication scientifique (entre autres) ; il a co-créé avec son frère John Green une chaîne YouTube éducative et très populaire (plus de 11,2 millions d’abonnés et plus de 1,3 milliard de vues !) appelée CrashCourse.
- Alexis Williams (@lelegenevieve) est une femme métisse qui poursuit des études en informatique. Elle parle ouvertement des préjugés associés à ce domaine et encourage les jeunes femmes à la rejoindre pour les combattre.
- Phil Cook (@chemteacherphil) est professeur de chimie de lycée et compte plus de 2,8 millions d’adeptes. Il publie des expériences sur TikTok et encourage les étudiants à « pratiquer la science » et à « rester curieux ».
- Sarah Habibi (@science.bae) est doctorante et spécialiste de la communication scientifique, elle compte plus de 110 000 adeptes sur TikTok et fait passer des messages à son public grâce à ses divers méthodes créatives.
- Emily Calandrelli (@thespacegal) est ingénieure diplômée du MIT, animatrice de télévision scientifique nommée aux Emmy Awards et auteure. Elle est une adepte de tout ce qui touche à la science et à l’espace, et cherche à inciter les femmes à s’orienter vers les domaines des STEM.
- Le Dr. Noc, PhD (@dr.noc) est immunologiste et spécialiste de la communication scientifique. Il explique les évolutions scientifiques actuelles et démystifie la méconnaissance à travers l’humour et des données claires.
En l’honneur de la semaine des STEAM, les employés de Twist Bioscience ont créé un livre d’activités. Imprimé en quantité limitée, vous pouvez en obtenir un gratuitement au mois de novembre en vous inscrivant à Writing the Future. Inscrivez-vous en haut de la page ici.
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